Lors de la vente d’un bien immobilier, certains types de diagnostics techniques sont obligatoires.
Regroupés en un seul et même dossier nommé Dossier de Diagnostic Technique (ou DDT), ils doivent être absolument rédigés par un professionnel certifié par un organisme accrédité.
Pour la mise en copropriété d’un immeuble, un autre type de diagnostic est demandé au DDT : le diagnostic technique SRU.
Ce diagnostic est issu, comme son nom l’indique, de la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000.
Il est imposé pour toute mise en copropriété d’un immeuble construit depuis plus de 15 ans.
Le diagnostic « technique SRU » constate notamment :
– La solidité du clos et du couvert,
– L’état des conduites et canalisations collectives,
– Des équipements de sécurité des parties communes
Autrement dit, il a pour but d’analyser la structure du bâtiment, la tenue des planchers, la charpente, la toiture…
Lors de la mise en copropriété, ce diagnostic ne doit pas être daté de plus de 3 ans pour être valide.
Il est présenté aux acquéreurs par le notaire, lors de la vente.
Ce diagnostic, permet, lors de la première vente des lots issus de la division, et lors de toute nouvelle mutation réalisée dans le délai de trois ans (à compter de la date d’établissement du diagnostic), à tout acquéreur d’un lot, de connaître les éventuels désordres constatés dans la copropriété et donc de savoir si des travaux seront à venir et imputés aux futurs copropriétaires.
Il permet également au vendeur de s’exonérer de la garantie de tous vices cachés.
Il s’agit donc d’une « assurance » tant pour le vendeur que pour l’acheteur.